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Le président du Kenya, William Ruto, a reconnu hier mardi, les abus commis par les forces de sécurité, suite à des manifestations contre une série d’enlèvements qui ont choqué le pays. Ces enlèvements ont donné lieu à des accusations contre les forces de sécurité, responsables de nombreuses disparitions, après les manifestations anti-gouvernementales violemment réprimées en juin et juillet. Plus de 60 personnes auraient été tuées lors de ces événements, selon des organisations non gouvernementales.
Dans son discours du Nouvel An, Ruto a admis que des actions excessives et extrajudiciaires avaient été commises par certains membres des services de sécurité, tout en soulignant que la sécurité publique devait primer sur la liberté individuelle. Il a également promis de mettre fin aux enlèvements, une déclaration vue par les défenseurs des droits humains comme un aveu de responsabilité. Enfin, le président a appelé les parents à prendre leurs responsabilités en ce qui concerne la sécurité de leurs enfants
A.P
