Après plusieurs mois d’exil motivés par des préoccupations de sécurité, Venancio Mondlane, principal leader de l’opposition mozambicaine, est rentré jeudi dans son pays. Lors d’une déclaration faite à la presse réunie à l’aéroport de Maputo, il a affirmé son intention de « briser l’idée » selon laquelle il serait réticent à engager un dialogue avec le Frelimo, le parti au pouvoir depuis cinquante ans, dont il conteste la victoire lors des élections du 9 octobre.
Mondlane a expliqué : « Je dois dissiper cette perception selon laquelle je suis volontairement absent des initiatives de dialogue », S’adressant indirectement aux dirigeants du Frelimo, il a déclaré : « Je suis ici, présent physiquement, pour dire que si vous voulez négocier, si vous voulez discuter, si vous voulez vous asseoir à la table du dialogue, je suis prêt ».
Ce retour marque un tournant potentiel dans la dynamique politique du pays, où les tensions électorales demeurent vives. Certains observateurs y voient une opportunité pour relancer un processus de dialogue et réduire les divisions profondes qui affectent le Mozambique.
A.P