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Les autorités sanitaires sud-soudanaises ont confirmé vendredi un premier cas de mpox sur leur territoire, détecté chez un ressortissant ougandais de 31 ans. Selon le ministre de la Santé par intérim, James Hoth Mai, le diagnostic a été établi jeudi par le Laboratoire national de santé publique. En réponse, le gouvernement a immédiatement activé le Centre des opérations d’urgence de la santé publique afin de coordonner les efforts de lutte contre la propagation du virus et d’assurer une surveillance renforcée.
Face à la recrudescence des cas en Afrique, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avaient déjà classé l’épidémie comme une urgence de santé publique en août dernier. Un plan de réponse continental conjoint, d’une durée de six mois et doté d’un budget de 600 millions de dollars, avait alors été mis en place pour renforcer la prévention et la prise en charge des cas. Les autorités du Soudan du Sud appellent désormais à la vigilance et à l’application stricte des mesures sanitaires pour limiter la propagation de la maladie.
A.P
