Africa Eye Editor
Le Conseil suprême de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains a clôturé sa sixième session annuelle à Fès, en présence des présidents et membres des branches de la Fondation provenant de 48 pays africains, sous le patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine et président de la Fondation.
Lors de cette rencontre, un ensemble de projets scientifiques ont été approuvés, en conformité avec les orientations royales de Sa Majesté le Roi. Ces projets ont été présentés et discutés avant d’être ratifiés par les membres du Conseil suprême. Parmi les projets validés figurent l’organisation de séminaires scientifiques et de formations, le renforcement des efforts pour la préservation du patrimoine islamique africain, ainsi que le développement de plateformes numériques pour l’éducation et la communication.
Les projets notables approuvés incluent l’organisation d’un séminaire international sur « Le dialogue des civilisations et des cultures dans le contexte africain », ainsi que le lancement de la deuxième édition du prix de recherche de la Fondation sur les principes religieux communs. Par ailleurs, la Commission des études juridiques islamiques a adopté des projets, dont la création de la plateforme « Conseil des Muftis Africains », ainsi que l’organisation de concours et de formations sur le Saint Coran et la Sunna du Prophète.
Quant à la Commission pour la préservation du patrimoine islamique africain, elle a validé l’organisation d’un prix pour les manuscrits islamiques et la mise en œuvre de projets visant à publier les textes patrimoniaux africains, en plus de la création d’une bibliothèque numérique complète.
La Commission de la communication, des partenariats et de la coopération a, pour sa part, approuvé de nouveaux projets, dont le lancement progressif de la chaîne numérique de la Fondation et le développement de son site internet ainsi que de ses réseaux sociaux.
Enfin, la session a émis plusieurs recommandations, notamment le renforcement de la participation des femmes africaines dans les activités de la Fondation, l’adoption des langues africaines en complément des langues officielles, et le développement de moyens techniques pour faciliter la communication entre les érudits du continent.