Plusieurs partis politiques maliens ont exhorté la junte militaire à présenter, d’ici au 31 mars, un calendrier électoral clair pour un retour à un pouvoir civil. Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux, ces formations dénoncent la durée excessive de la transition, qui approche désormais cinq ans, soit l’équivalent d’un mandat électoral. Ils critiquent également l’absence de toute référence aux élections dans le discours de fin d’année du chef de la junte, le général Assimi Goïta, et accusent les autorités de maintenir le pays dans l’incertitude.
Les partis signataires exigent la fixation d’un chronogramme précis avant la fin du premier trimestre 2024 et appellent au respect des libertés démocratiques, à la libération des prisonniers politiques, ainsi qu’à la cessation des arrestations arbitraires et des disparitions forcées. Alors que la présidentielle prévue en février a été reportée à une date inconnue, ces formations politiques insistent sur l’urgence de clarifier l’avenir démocratique du Mali.
A.P