Le climat d’inquiétude s’intensifie au Kenya après la multiplication des disparitions forcées et les accusations portées contre les autorités pour enlèvements et exécutions extrajudiciaires. Un ministre kényan, qui avait déjà accusé les services de renseignement d’avoir enlevé son fils, a appelé le président William Ruto à créer une commission d’enquête indépendante, une demande soutenue par des organisations de défense des droits humains.
Cet appel intervient après l’identification de deux corps de disparus dans une morgue de Nairobi, tandis que le chef de la police, Douglas Kanja, a comparu devant la justice pour s’expliquer sur des disparitions signalées en décembre. Plusieurs organisations estiment que ces événements sont liés à la répression brutale des manifestations antigouvernementales de l’été dernier.
Face à la pression nationale et internationale, l’attention se porte désormais sur la réponse des autorités à ces accusations. De nombreuses voix exigent transparence et justice afin de protéger les citoyens contre les abus sécuritaires et de restaurer la confiance dans les institutions de l’État.
A.P