Les États-Unis ont imposé des sanctions à James Kabarebe, ministre rwandais de l’Intégration régionale, en raison de son implication présumée dans le conflit en République démocratique du Congo (RDC). Washington l’accuse d’avoir contribué à l’escalade des violences dans l’est du pays, aggravant la crise humanitaire et provoquant le déplacement de milliers de civils. Ces mesures visent à freiner l’instabilité dans la région, notamment face aux soupçons de soutien du Rwanda au groupe rebelle M23, ce que Kigali dément fermement.
Cette décision a suscité des réactions contrastées sur la scène internationale. Tandis que certaines organisations de défense des droits de l’Homme saluent une avancée vers la responsabilisation des acteurs du conflit, des dirigeants africains redoutent qu’elle n’entrave les efforts de paix entre la RDC et le Rwanda. De son côté, le gouvernement rwandais dénonce une démarche politique infondée, tandis que Washington insiste sur l’utilisation des sanctions comme un outil de pression pour stabiliser la région.
A.P