Le Burkina Faso: trois lauréats de l’Étalon d’Or à FESPACO

Depuis sa création en 1969, le FESPACO, le Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou, a vu de nombreux réalisateurs marquer l’histoire du cinéma africain en remportant l’Étalon d’Or de Yennenga, la plus haute distinction du festival. Parmi eux, trois réalisateurs burkinabè ont su se distinguer, faisant briller le pays sur la scène cinématographique continentale.

Le premier à inscrire son nom au palmarès est Idrissa Ouédraogo, qui, en 1991, décroche l’Étalon d’Or avec son film Tilaï. Ce chef-d’œuvre, qui mêle tradition et tragédie familiale, a non seulement marqué l’histoire du cinéma africain, mais a également trouvé un écho international.

Six ans plus tard, en 1997, c’est au tour de Gaston Kaboré d’ajouter son nom à la liste des lauréats avec son film Buud Yam. Ce dernier, qui explore les traditions et l’identité à travers l’initiation d’un jeune homme à la recherche de guérison pour sa sœur adoptive, a été salué pour sa profondeur et sa capacité à raconter l’histoire burkinabè.

En 2025, Dani Kouyaté devient le troisième réalisateur burkinabè à remporter l’Étalon d’Or pour son film Katanga, la danse des scorpions. Cette distinction couronne une œuvre impressionnante et marque un nouveau chapitre de l’histoire cinématographique du Burkina Faso.

Avec ces réalisateurs d’exception, le Burkina Faso continue de confirmer sa place comme l’un des piliers du cinéma africain, un pays où le cinéma n’est pas seulement un art, mais aussi un vecteur de culture, de mémoire et de dialogue international.

A.P

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