Sénégal : la gestion des déchets plastiques un défi majeur
Rédactrice : Mamoudou Ramata Diallo
Différentes dispositions légales existent au Sénégal pour lutter contre les déchets plastiques. Malgré cela, le pays peine à se débarrasser de ce poison à l’environnement. Face à cette situation un changement doit se faire. Les autorités, toujours prêtes à afficher leur bonne foi, ne ménagent pas leurs efforts. Les activistes, eux, ainsi que les défenseurs de l’environnement maintiennent la veille citoyenne. Les discours fusent mais le mal persiste. Et si on engageait d’autres initiatives pour éviter le péril ?
Et si les femmes étaient la solution…
Ce que femme veut, Dieu veut, dit le dicton. Et dans la croyance populaire chez moi, d’aucuns admettent toujours que la stabilité du foyer repose sur les épaules de la femme. Et c’est elle qui éduque la société. Même si cela est réducteur dans certaines circonstances, je me plais à croire cette fois-ci que ce sont les femmes qui détiennent la baguette magique pouvant inverser la dangereuse courbe de pollution environnementale. Une pollution provoquée en partie par les déchets plastiques. Toute porte à croire que pour atteindre cet idéal de changement, il est impératif qu’elle (la femme) se dote d’une autonomie qui lui permet d’évoluer à tous les niveaux tout en encourageant un esprit d’initiative féminin. J’étais très heureuse d’entendre des femmes du marché Dantokpa (célèbre marché de Cotonou au Bénin) dire le 8 mars dernier qu’elles veulent tout mettre en œuvre pour qu’on ne retrouve plus aux abords du marché de sachets plastiques ou toute autre matière résistante. C’est un excellent début dans ce pays où la problématique des déchets plastiques suscite beaucoup d’intérêts. Ce changement noté au Bénin devrait s’opérer au Sénégal où nous rêvons tant d’avoir un cadre de vie sain.
Je nourris un rêve…
Comme tout sénégalais, je me couche en effet, avec l’espoir de voir au réveil, des poubelles bien aménagées dans tous les coins de la rue. Je me lève avec l’espoir de ne pas avoir à ramasser des sachets abandonnés çà et là dans les maisons, les ruelles du quartier et nulle part d’ailleurs. Je voudrais pouvoir, chaque matin que je descende de mon lit humer le vent frais sans qu’aucun repas de la veille ne vienne perturber ma méditation. Et pour y arriver, j’estime qu’il est nécessaire que l’on prenne conscience de la nécessité d’une implication individuelle et collective. Aucun texte, aucune loi ni convention ne saurait nous mener vers cet idéal tant que nous ne le désirerons pas au plus profond de nous-mêmes et le plus intensément possible. Et cela beaucoup de femmes l’on désormais comprit et s’y engagent. Le support de la ménagère ne doit plus être un sachet, qui plait et que l’on a fièrement envie d’exhiber au retour d’un marché ou encore d’un supermarché. L’homme, de son coté en fera de même. La mère, en éduquant ses enfants devra les inculquer des valeurs relatives à la préservation de l’environnement. A l’école également les administrations devront aussi adopter des programmes de sensibilisation pour les élèves car cet idéal doit être le combat pour tous, particulièrement les jeunes et les femmes.
J’exige un changement…
Pourquoi ne pas obtenir des résultats dans l’immédiat, interdit de servir son Thiéboudiène – plat sénégalais désormais inscrit au patrimoine de l’Unesco – ou tout autre plat à tous ceux qui fouleront des pieds ces règles et principes. Ainsi, nous pourrons depuis la maison, imposer les bonnes manières. Des manières que chacun pourra valoriser autour de soi. On aura plus à investir des ressources colossales sur une adoption de textes ou sur leur mise en application. Aussi, on ne sera plus très loin du cas béninois ou par exemple un emprisonnement et une forte amende sont infligés à toute personne qui pollue les rues avec les emballages plastiques. Parce que chacun aura déjà intégré dans son quotidien des gestes simples mais qui profitent aussi bien à l’homme qu’à la nature.
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