L’Afrique face à un nouveau défi sanitaire après le recul du soutien financier des États-Unis contre le VIH

Rédaction : Reda El Ghazal

La diminution des financements américains dirigés vers les programmes de prévention du VIH a bouleversé les stratégies de santé publique dans de nombreux pays africains. Depuis la réduction de l’aide, plusieurs groupes vulnérables comme les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs de drogues injectables n’ont plus accès à la prophylaxie pré-exposition, un traitement clé dans la lutte contre la propagation du virus. Malgré les efforts des associations locales, beaucoup de bénéficiaires se retrouvent démunis face à l’arrêt de l’appui logistique et financier.

Ce manque de ressources s’ajoute à la fragilité structurelle des systèmes de santé sur le continent, exposant ainsi une hausse possible des infections dans un contexte où les moyens nationaux restent limités. En Afrique subsaharienne, la majorité des initiatives de prévention reposait jusqu’ici sur le programme PEPFAR, dont la contribution s’est trouvée fortement réduite suite aux décisions américaines récentes. Cette situation rend difficile la prise en charge des populations les plus à risque qui subissent non seulement la stigmatisation, mais aussi la fermeture de nombreuses structures spécialisées.

Face à cette évolution, les experts de santé soulignent l’urgence d’actions coordonnées et l’importance d’un financement durable, afin d’éviter une recrudescence de l’épidémie. Les avancées réalisées ces dernières années risquent d’être compromises si les mécanismes de soutien international ne sont pas renforcés, alors même que la charge de la prévention ne peut pas encore être totalement assumée par les gouvernements locaux.

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