Incertitude autour de l’avenir de Nissan en Afrique du Sud dans un contexte de restructuration mondiale

Rédaction : Aminata Diallo

Le constructeur automobile japonais Nissan traverse une phase critique de réorganisation mondiale, suscitant des inquiétudes quant à la pérennité de son usine sud-africaine de Rosslyn, près de Pretoria. Cette incertitude fait suite à l’annonce, en juin dernier, d’un plan de restructuration prévoyant la suppression de 20 000 emplois et la fermeture de sept sites de production à l’échelle internationale.

Malgré l’absence de confirmation officielle concernant l’impact potentiel sur les opérations sud-africaines, le secteur local reste vigilant. Mike Mabasa, directeur général de l’Association des constructeurs automobiles d’Afrique du Sud, a indiqué que les autorités sud-africaines attendent encore des précisions de la maison-mère au Japon. Il souligne néanmoins que le redimensionnement global des activités de Nissan pourrait éventuellement concerner la région.

Présente depuis plus de soixante ans en Afrique du Sud, Nissan a contribué à l’essor industriel du pays, passant d’une simple unité d’assemblage en 1963 à un site de production à part entière. Toutefois, la transition mondiale vers les véhicules électriques et les nouvelles énergies place les constructeurs historiques face à une forte concurrence, notamment celle des fabricants chinois. Les analystes estiment que seule une adaptation rapide aux technologies durables permettra au secteur automobile sud-africain de préserver sa compétitivité à long terme.

Whatsapp Suivez les dernières nouvelles sur WhatsApp Telegram Suivez les dernières nouvelles sur Telegram Google Actualités Suivez les dernières nouvelles sur Google News Nabd Suivez les dernières nouvelles sur Nabd