Sida : L’onusida prévient d’un risque majeur sans soutien financier accru

Rédaction : Safae Fathi

L’onusida alerte sur les conséquences dramatiques du déficit de financement qui menace les progrès accomplis dans la lutte contre le sida. Selon l’agence onusienne, la perte d’un important donateur international, responsable de près des trois quarts des contributions mondiales, pourrait exposer des millions de personnes à de nouvelles infections d’ici 2029. La diminution des ressources compromet directement la prévention, l’accès aux traitements et les services essentiels, accentuant la vulnérabilité des populations les plus touchées, notamment en Afrique.

Le risque d’une résurgence de l’épidémie plane alors que les décès liés au sida ont déjà atteint 630 000 en 2024. Sans mesures correctives, les projections indiquent que ce nombre pourrait grimper à 4,2 millions dans les années à venir. Cette dynamique met en péril des décennies d’efforts internationaux visant à contenir la maladie, en particulier dans les pays à faibles revenus, où les infrastructures sanitaires restent fragiles et dépendent fortement du soutien extérieur.

L’onusida appelle à repenser en profondeur les modes de financement de la santé mondiale, en plaçant la justice fiscale, la transparence et l’investissement public au cœur des stratégies futures. Les ressources perdues à cause de l’évasion fiscale et d’autres abus dépassent largement l’aide reçue, notamment en Afrique, ce qui accentue les inégalités et freine la riposte. Le maintien d’un engagement financier soutenu apparaît aujourd’hui comme une condition indispensable pour éviter une crise sanitaire d’ampleur mondiale.

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