Le Kenya et le Sénégal intègrent le capital de la BERD

Rédaction: Omar kadir

L’intégration du Kenya et du Sénégal parmi les actionnaires de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement marque un nouveau chapitre dans la présence financière de la BERD en Afrique subsaharienne. Cette évolution porte le nombre total de membres à soixante-dix-neuf et symbolise une ouverture stratégique vers de nouveaux marchés africains en pleine mutation.

La procédure d’adhésion s’est concrétisée après l’approbation du Conseil des gouverneurs, le Kenya ayant officialisé son entrée après une demande déposée au printemps deux mille vingt-quatre, suivi du Sénégal dont la candidature a été validée en début d’année. Parallèlement, une modification importante du traité fondateur de la Banque permet désormais au Bénin, à la Côte d’Ivoire et au Nigéria d’accéder directement aux ressources de la BERD, une décision avalisée lors de la réunion annuelle organisée à Samarcande.

Ce développement s’inscrit dans un contexte de transformation économique régionale, avec des dirigeants africains saluant un pas décisif vers la diversification des investissements et la consolidation des réformes structurelles. Du côté kenyan, cette dynamique est perçue comme une reconnaissance des progrès réalisés sur le plan macroéconomique, tandis que pour le Sénégal, il s’agit d’un levier majeur pour accélérer la transformation du tissu productif national et renforcer l’attractivité du pays auprès des partenaires internationaux. Ainsi, la BERD élargit son action pour accompagner la croissance et la transition économique de ses nouveaux membres africains, tout en poursuivant ses priorités d’inclusion et de durabilité.