Les représentants du polisario chassés de Tokyo et interdit d’activités politiques en dehors de la TICAD

Rédaction: Africa Eye

La débâcle du polisario à Tokyo n’en finit pas de faire des dégâts.

Après le traitement humiliant qui leur a été infligé à Tokyo (pas d’invitation, pas de badge, pas de prise de parole), et la surveillance étroite qui leur a été imposée par les Services de sécurité japonais, les éléments du polisario (qui espéraient profiter de leur présence au japon pour s’adonner à leur propagande) ont été chassés prématurément du territoire japonais et interdit de toute activité politique.

La conférence de presse annoncée sur le site du club de la presse, a été annulée « en raison de circonstances propres aux membres du polisario ».

En réalité, et selon les organisateurs de cette conférence de presse, les autorités japonaises les ont interdit purement et simplement, en leur demandant de quitter le territoire japonais 3 jour avant la date programmée de leur départ.

Fermeté japonaise face à la violation des conditions de présence sur le territoire japonais.

La présence du polisario à la TICAD, dans les bagages de l’Union Africaine, était tolérée dans un cadre strictement défini : participer à une conférence sur le développement de l’Afrique. En organisant un agenda politique parallèle (rencontres avec des parlementaires, des médias, des ONG), ils ont délibérément enfreint les règles établies par l’hôte. Les autorités japonaises leur ont signifié leur refus catégorique, et leur ont demandé de quitter le Japon.